Espoirs d’un peuple esclave

Je suis née ici en Amérique. Je n’ai aucun droit car je suis une esclave.

D’après les dires de mon grand-père, l’Afrique est un paradis où tous les esclaves noirs rêvent de revenir pour terminer leurs jours. Nous vivons misérablement dans une hutte de paille et travaillons tous les jours dans les champs des « Grands Blancs » propriétaires. Ici, les fugitifs sont tués ou mutilés. Plus nombreux que les Blancs, nous, esclaves noirs, souhaitons organiser une révolte sur l’île pour reprendre notre liberté. Ça viendra tôt ou tard…

Je ne peux te parler davantage, car mon propriétaire risque de me réprimander. Seul le chant est permis dans les champs, car il accroît notre rendement au travail.


Question suggérée

En terminant votre visite en Haïti à l’époque de la colonisation, vous pouvez tester vos connaissances acquises en répondant à la question suivante : En quoi le propriétaire de la grande plantation est-il capitaliste ?

N.B. : La réponse à cette question vous sera donnée ultérieurement par votre professeur. Elle est également disponible sous la rubrique «fiches pédagogiques» dans la barre de menu ci-haut.

 

Orella