LE RÉSEAU IN-TERRE-ACTIF

Un outil d'éducation et d'engagement pour de jeunes citoyens solidaires

Dossier : L'éducation aux médias

primaire 2e cycle 3e cycle   secondaire 1e cycle 2e cycle
  1. Guide d'utilisation de la salle de presse
  2. À la découverte des producteurs de l'information
  3. À qui s'adresse l'information ?
  4. La concentration des medias
  5. Comment fonder un journal étudiant ?
  6. Code d'éthique du journaliste averti
  7. Comment écrire un bon article ?
  8. Une image vaut 1000 mots
  9. Comment interviewer ?
  10. Comment organiser une conférence de presse ?

Guide d'utilisation de la salle de presse

La Salle de presse est une trousse pédagogique sur l’éducation aux médias qui permet d’outiller les jeunes en matière de journalisme international afin de les éveiller aux grands enjeux planétaires ainsi que de leur permettre de poser des gestes concrets d’engagements. Les enseignantes et enseignants sont libres d'utiliser le ou les volets qui s'ajustent le mieux à leurs objectifs.

La Salle de presse permet aux élèves de :

  • Développer leur esprit critique et communicatif.
  • Pratiquer leur français (oral et écrit).
  • Voir publier leurs textes et courir la chance de gagner des prix.
  • Favoriser leur implication citoyenne par la réalisation d’activités journalistiques et médiatiques en lien avec les grands enjeux planétaires.
  • Être sensibilisés aux rôles et responsabilités des médias concernant la production et la diffusion de l’information.

Faites de vos jeunes des citoyens engagés qui expriment leurs idées et qui contribuent à faire bouger les choses!


À la découverte des producteurs de l'information

Mieux connaître ceux et celles qui produisent l’information s’avère un atout majeur afin de s’informer de façon éclairée. Les questions suivantes, proposées par le Centre des ressources en éducation aux médias www.reseau-crem.qc.ca, vous guideront dans la découverte des producteurs de l’information.

Qui communique et produit l'information ?

  • Des questions sur les auteurs

    - Cette information est-elle signée (texte, photo, image, son, émission, site Web) ?
    - Suis-je capable d'identifier l'auteur ?
    - Qu'est-ce que je sais de lui ?
    - Quel est le média qui diffuse l’information ?
    - Quelle est la compagnie qui diffuse l’information ?

 

  • Des questions sur le chemin de l'information

    - Par qui l'auteur de l’information a-t-il été informé (agence de presse, correspondant, relationniste, spécialiste, citoyen, policier, association, etc.) ?
    - Quel chemin cette information a-t-elle parcouru pour venir jusqu'à moi ?
    - Cette information est-elle exagérée par ceux qui l'ont communiquée ?
    - La source qui me communique l’information est-elle fiable ?
    - L’information provient-elle d’un autre pays ?
    - Est-elle une adaptation ou une traduction ?
    - Cette information a-t-elle été diffusée par d'autres médias ?

 

  • Des questions sur les entreprises médiatiques

    - Est-ce un média qui rejoint beaucoup de monde ?
    - Suis-je capable d'identifier l'entreprise et les propriétaires qui gèrent ce média ?
    - La propriété de cette entreprise modifie-t-elle l’information ?
    - Quels sont les coûts et comment ces opérations sont financées ?
    - Peut-on retrouver cette information dans d'autres médias qui appartiennent à la même entreprise ?

  • Des questions sur mon pouvoir de communicateur

    - Comment faire pour communiquer mes propres opinions et informations à plusieurs personnes ?
    - Quelles sont mes intentions de communication ?
    - Comment les communiquer ?
    - Comment créer mes propres médias (médias scolaires, communautaires, alternatifs, affiches, babillards, dazibaos, débats, etc.) ?

 


À qui s'adresse l'information ?

Afin de développer un esprit critique face à toutes les informations que nous recevons des médias, il importe de se poser certaines questions. En voici quelques-unes, proposées par le Centre des ressources en éducation aux médias www.reseau-crem.qc.ca Prenez –en connaissance. Qui communique et produit l'information ?

  • Des questions sur le public ciblé par les médias

    - Quel public cible vise le média d'information? Les consommateurs-acheteurs, les citoyens, les enfants, les adolescents, les adultes, les vieillards, les parents, les femmes, les hommes, les amateurs de sports, de spectacles, etc.?
    - Comment les médias procèdent-ils pour connaître leurs publics cibles ?
    - Comment les médias arrivent-ils à attirer mon attention?

  • Des questions sur l'activité du public-consommateur des médias

    - Comment je planifie mon temps avec les médias?
    - Combien de temps je consacre aux médias dans ma vie quotidienne par rapport à d'autres activités?
    - Comment est-ce que je choisis les médias, ce que je lis, j'écoute ou je regarde?
    - Est-ce que mes intérêts personnels ont un rapport avec ce que je regarde, écoute, navigue ou lis?
    - Où je m'informe et où j'entends parler des nouvelles de l'actualité?
    - Quels sont les médias présents dans mon entourage et dans ma région?
    - Quels sont mes médias favoris et pourquoi?
    - Qu'est-ce qui m'a fait connaître ces médias?
    - Que m’apporte au plan personnel l’information que je reçois?
    - Vers quoi se dirige mon attention dans les médias?
    - Quelle est l'importance que j'accorde aux informations?
    - À quels besoins du public-consommateur s’adresse l'information?
    - Quel montant par mois je consacre (ou mes parents consacrent) pour les médias que j'utilise?
    - Y a-t-il des informations qui me proviennent d'autres sources que des médias?

    • Des questions sur l'activité du public-récepteur des informations

      - Comment ai-je pris connaissance de cette information?
      - Pourquoi a-t-elle attiré mon attention?
      - Cette information s'adresse-t-elle à moi?
      - Cette information me fait-elle vivre des émotions particulières?
      - Qu'est-ce qu'elle m'apprend et quelles questions suscite-t-elle chez moi?
      - Qu’est-ce que je connais sur ce sujet?
      - Quel jugement puis-je porter sur cette information?
      - Cette information est-elle vraie, fausse…?
      - Est-elle crédible?
      - Est-ce que cela se peut ? (Sur quoi je me base pour le dire?)
      - Y a-t-il des informations qu'il m'arrive de trouver inexactes dans les médias?
      - Que puis-je faire quand cela arrive?
      - Que faire maintenant avec cette information?
      - Quelle est mon opinion sur cette information?



  • Des questions sur l'activité et la place du public-citoyen dans les médias

    - Cette information s'adresse-t-elle à moi en tant que citoyen?
    - Cette information contribue-t-elle à éclairer ma participation à la société?

  • Des questions sur le public représenté dans les médias

    - De qui parle-t-on ou ne parle-t-on pas dans cette information (personnes, groupes, populations)?
    - Les informations que je trouve dans les médias reflètent-elles ma vie et celle des gens qui m'entourent?
    - Quand, pourquoi et comment parle-t-on des gens?
    • Des questions sur la responsabilité publique des médias

      - Cette information est-elle d'intérêt public (que tous devraient savoir)?
      - Les médias présentent-ils la diversité culturelle de notre société?
      - La concentration des médias peut-elle avoir des effets sur le contenu de l’information?
      - Les médias remplissent-ils leur mission d'informer et de respecter le droit du public à l'information?
      - Existe-t-il des politiques et des règlements qui protègent les droits individuels et collectifs du public?
      - Les médias respectent-ils les codes de déontologie et se comportent-ils avec éthique?
      - Quel rôle ont joué les médias dans l'histoire de la société?
    Source : www.reseau-crem.qc.ca

La concentration des medias


La concentration des médias est un phénomène mondial qui touche tous les types de médias. Elle est présente lorsque plusieurs médias appartiennent à une seule et même grosse entreprise. De ce fait, les petits médias indépendants se retrouvent souvent la corde au cou sous des géants de l’information qui offrent un plus grand nombre d’articles dans leurs journaux à plus bas prix. Au Canada, la concentration des médias rapporte des milliards de dollars et emploie des milliers de canadiens et de canadiennes chaque année.

Rappelons que les médias d’information forgent l’opinion publique en ce qui a trait, entre autres, à la politique, à l’économie et/ou à la société. Si plusieurs médias choisissent de diffuser les mêmes informations et les mêmes analyses, le public se retrouve contraint à se bâtir une opinion basée sur des informations qui se ressemblent et qui n’offrent pas toujours une diversité de points de vue sur les événements de l’actualité.

C’est pourquoi, le droit à l'information réclame pour tous les citoyens une égale possibilité d'accès à tous les faits de l'actualité, que ceux-ci résident dans les événements eux-mêmes ou dans l'expression de jugements ou d'opinions.

En somme, la concentration excessive de la presse est une préoccupation de taille ! Il s’avère donc important de prendre soin, de soutenir, de développer la pluralité d'analyse et de points de vue en matière d'information locale, régionale, nationale et internationale.

La diversité de la presse est garante de la vie démocratique mais aussi de l'éducation des citoyens.

Type de concentration des médias
Voici trois types de concentration des médias que nous pouvons rencontrer.

1. Horizontale : entreprise qui contrôle plusieurs journaux, télévisions ou radios.
2. Verticale : entreprise qui contrôle les différentes étapes de la production.
Par exemple, une entreprise peut publier des magazines, les imprimer et les distribuer.
3. Croisée et mixte : entreprise qui possède des actifs ( parts d’investissements financiers) dans plusieurs types de médias.
Par exemple : journaux et télévision, radio et télévision, radio, télévision et journaux, etc.

Voici un exemple d’un empire médiatique important au Canada : Québécor inc.

Il possède plusieurs quotidiens :

- Le Journal de Montréal
- Le Journal de Québec
- The Ottawa Sun
- The Toronto Sun
- The London Free Press
- The Winnipeg Sun
- The Edmonton Sun
- The Calgary Sun



Il possède aussi :

- TVA (chaîne de télévision)
- LCN (chaîne de télévision)
- TV Hebdo (magazine)
- 7 jours (magazine)
- le Lundi (magazine)
- les magasins Archambault (magasin d’article de musique)
- le Club Vidéotron (chaîne de location de vidéos)

Il compte aussi à son actif près de 200 hebdomadaires et plusieurs maisons d’édition dans tout le Canada.

Quelques conseils :

  • Gardez un regard critique sur l’information véhiculée en vous posant des questions. Pour une liste de questions pertinentes, consultez la section à qui s’adresse l’information ainsi que la section à la découverte des producteurs de l’information de la présente salle de presse.
  • N’ayez pas peur de consulter plusieurs médias sur un même sujet afin de vous faire une opinion éclairée.
  • Soyez toujours vigilant face à l’information que l’on vous donne.

    Enfin, n’oubliez pas que la qualité, la diversité et l’accessibilité de l’information seront assurées à la condition que tous les citoyens, où qu’ils résident sur le territoire, aient accès à des médias variés, qui fournissent des informations complètes et diversifiées, tant à l’échelle locale et régionale que nationale ou internationale.

    Liens externes :Centre de ressources en éducation aux médias
    http://www.reseau-crem.qc.ca/

    Ministère de la Culture et des Communications
    http://www.mcc.gouv.qc.ca/

    Source : Radio-Canada, émission 5 sur 5 


Comment fonder un journal étudiant ?

Voici une fiche d’activité donnant des conseils, des idées, des étapes à suivre dans la fondation d’un journal étudiant.

1- Trouver un commanditaire et un imprimeur

Produire un journal tiré à plusieurs exemplaires papiers peut être coûteux. C’est pourquoi vous devrez identifier une source de financement à votre projet. Il peut s’agir d’un commanditaire, c’est-à-dire un organisme, une administration ou une entreprise qui verse une somme d’argent pour se faire de la publicité par l’entremise de votre journal. L’école contribue fréquemment à la production de journaux étudiants. Également, les journaux peuvent être vendus auprès de la clientèle. Toutefois, moins de gens liront votre journal s’il doit être acheté.
Ensuite, le journal doit pouvoir être imprimé à des coûts abordables. Un imprimeur peut vous commanditer. Comparez les prix sur le marché en estimant le nombre de copies qui seront distribuées dans votre école. Une école possède généralement sa propre imprimerie : informez-vous des possibilités qui s’offrent à vous !

2- Distribuer les tâches

Un journal est le fruit d’un travail d’équipe et de collaborations multiples. Une personne peut être assignée à plusieurs fonctions. Il serait idéal de vous désigner un local du journal qui constituerait le lieu d’opération du journal.

  • L’éditeur est le grand patron du journal, celui qui veille à ce que le journal soit prêt et distribué à temps : c’est lui qui fixe les dates de tombées de chaque numéro. Il coordonne le travail de chacun afin qu’il soit bien fait.
  • Le chef de pupitre approuve et choisit les sujets d’articles, reçoit les textes et corrige les dernières erreurs d’orthographe avant d’envoyer le tout à l’éditeur. Il y en a normalement un par section (politique, économie, culture, sports…). Le chef de pupitre peut être un journaliste.
  • Le journaliste trouve un sujet intéressant, fait de la recherche et des interviews et compose l’article.
  • L’illustrateur s’occupe de l’esthétique du journal en produisant des bandes dessinées et des caricatures ou en prenant des photos reliées aux articles.
  • Les maquettistes ou infographistes reçoivent tous les documents (articles et images) et mettent en forme le journal à l’aide d’un logiciel de traitement de texte ou de mise en page (ex : PageMaker).
  • Le distributeur doit faire imprimer les journaux, brocher les pages et le distribuer à tous.
  • Les lecteurs devraient avoir l’opportunité d’écrire dans le journal qu’ils lisent. Pour ce, annoncez la date de tombées des articles dans chaque journal et les coordonnées de l’équipe journalistique.

     

    3- Mettre en page le journal

    Tous les journaux déjà existants peuvent servir de modèle. Il n’y a pas qu’une façon de présenter un journal : choisissez celle qui vous convient davantage. L’important est de préserver l’uniformité de votre présentation et d’assurer un ordre dans le contenu du journal afin que vos lecteurs s’y retrouvent. Surveillez la taille de vos caractères de lettres : seuls les textes lisibles seront lus !

    Vous pouvez aussi vous informer sur les programmes informatiques pour construire un journal.

    Source : http://www.bandesportive.com/reporters/entree.html

Code d'éthique du journaliste averti

Voici une série d'informations utiles sur la loi, l'éthique et la propriété intellectuelle (les droits d’auteurs). Il est très important de prendre connaissance de ces réalités si vous désirez faire paraître vos articles publiquement.

1- L'éthique

2- La diffamation et l'art de ne pas se faire poursuivre en justice

3- Les droits d'auteur

          1- L'éthique

Voilà pourquoi les journalistes doivent prendre leur travail au sérieux et reconnaître l'influence qu'ils peuvent exercer dans leur communauté. Plusieurs journalistes ont leur propre code de déontologie, un ensemble de principes qui les guident dans leur travail. Leur sens d'éthique les aide à déterminer ce qui constitue une juste représentation de la situation et des personnes concernées. Cela les aide à établir des normes pour leur propre comportement professionnel afin qu’ils soient objectifs et crédibles.

La plupart des salles de nouvelles ont un ensemble formel de règles de conduite pour leurs journalistes.

Par exemple :

  • Certains journaux et certains radiodiffuseurs ne permettront pas à leurs reporters d'accepter des cadeaux, des repas ou des services gratuits de la part des gens qu'ils rencontrent en faisant leurs reportages pour éviter qu’ils se laissent influencer.

     

    2- La diffamation et l'art de ne pas se faire poursuivre en justice

    « La diffamation est toute allégation ou imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur ou à la considération de la personne ou du corps auquels le fait est imputé. » (Le Petit Robert 1, 1991).

    Tout comme les journaux et les revues, Internet est un outil de recherche très utile. La clé pour éviter une poursuite en diffamation est d'avoir des preuves pour appuyer ses reportages.

  • La vérité

    Un reporter essaie de ne pas utiliser de l'information « de seconde main ». Il ne peut pas écrire un article en se basant sur les paroles « de l'ami d'un ami d'un gars » qui a vu l'accident sur lequel il fait un reportage. Il faut choisir la source le plus près de l'événement possible. Il se peut qu'un reporter doive chercher une autre source pour confirmer ce que d'autres lui ont dit. S'il contacte une personne et qu'elle refuse de fournir des commentaires, il peut le mentionner dans son article. Ce refus est un message en soi.

  • Le consentement de la source

    Lors d'une interview, les commentaires donnés par l’interviewé sont «officiels». Tout ce qu'il dit peut être utilisé dans son article. S’il n'aime pas l'ébauche de l'article, ou s’il ne veut pas être mentionné comme source, la personne demandera que l'interview soit « confidentielle ». Si l'information concernait les récentes coupures du gouvernement et que la source était un ministre, l'article pourrait se lire: « Une source confidentielle du gouvernement a dit... »

    Si la source déclare que ça lui est égal que le reporter la cite dans son article, celui-ci peut justement considérer cela comme une permission. Il est important de noter la date, l'endroit et l'heure de l'interview. Un reporter se doit de recueillir de l'information des deux côtés de la médaille afin d'équilibrer le tout. Il serait bon d'avoir une source qui fait figure d'autorité en la matière. Cela ajoutera de la crédibilité à l'article.

  • L'impartialité

    Une opinion peut être utilisée dans un article de nouvelles à condition qu'elle provienne d'une source. Un journaliste peut exprimer son opinion par le biais d'un éditorial ou d'une critique, mais jamais dans un autre genre d'article. Cependant, il est recommandé d'exposer l'opinion à d'autres personnes afin d'ajouter du piquant à l'article et présenter le «pour» et le «contre» d’un événement quelconque. C'est ce qu'on appelle l'impartialité.

    Exemple :

    Un journaliste interviewant un contestataire d'une décision d'un politicien de couper 25 % dans les contributions aux étudiants, peut citer que la personne traite le premier ministre de "menteur". L'intention du journaliste n'est pas de salir la réputation d'un politicien, mais de rapporter l'opinion du militant. Il est donc important d'attribuer une opinion à la bonne personne

  • Le droit à l’accès à l’information

    Si l'information est du domaine public, comme un procès ou le procès-verbal d'une réunion du gouvernement, tous les journalistes ont le droit de connaître cette information et de la publier.

     

    3- Les droits d'auteur

    Le droit d'auteur est un droit d'exclusivité d'exploitation appartenant à l'auteur d'une oeuvre. Cette oeuvre peut être un livre, un film, une chanson, un essai, un article, une lettre, un poème, ou n'importe quelle autre oeuvre originale. Les droits d'auteur sont généralement accordés lorsque l'oeuvre a été publiée ou lorsqu'elle a reçu l'attention des médias.

  • Exemples :

    Le livre Tintin au Congo de Hergé ou la chanson La complainte du phoque en Alaska de Beau Dommage.

    Les journalistes comme les étudiants doivent identifier les auteurs des oeuvres qu'ils utilisent dans leur article, ce qui s'appelle référencer. Les gens qui créent des oeuvres veulent qu'elles soient identifiées comme étant les leurs et non pas comme étant celles de quelqu'un d'autre.

    Lorsque vient le temps de référencer un auteur, le journaliste doit inclure les éléments suivants :

  • Nom de l'auteur, du compositeur, de l'interprète ou de toute personne ou organisation auxquels l'oeuvre appartient ;
  • Titre de l'œuvre ;
  • Maison de production (ou d'édition, enregistrement, etc.) ;
  • Année de création ou de publication (si disponible) ;
  • Le numéro de la page citée (s’il s’agit d’un document écrit)
  • Le symbole du droit d'auteur (©) est facultatif.

    Par exemple :

    «Pour combattre le racisme, il s’agit non seulement d’accepter l’autre dans sa différence, mais aussi d’accepter d’être nous-mêmes vus différemment par l’autre...»

    Fannie Le Vasseur, «La vie en couleurs !», Journal In-Terre-Actif, vol.8, no2 (février 2004), p.2.

    Lors d'une critique, un journaliste ne cite que la partie dont il a besoin pour son article. Les droits d'auteur servent aussi à protéger tes oeuvres lorsqu'elles sont publiées pour empêcher quelqu'un d'autre de copier tes travaux. Cependant, cela ne peut pas empêcher quelqu'un d'utiliser tes idées pour faire son propre travail. Plusieurs personnes peuvent écrire sur un même sujet en utilisant les mêmes sources ou en utilisant des sources complètement différentes.

     

  • Internet et les droits d'auteur

    Si les journalistes et apprentis journalistes utilisent des images, des sons, des extraits vidéos ou de l'information provenant d'un site Web, ils doivent référencer celui-ci comme s'il s'agissait d'une oeuvre. Il est très facile de copier ces ressources sur Internet sans en respecter la propriété intellectuelle. On peut aussi demander la permission de l'auteur de l'élément en question.

    Après avoir découvert une image que tu aimerais utiliser, tu dois porter attention aux petits caractères qui l'accompagnent afin de t'informer de l'identité de son propriétaire. Cela te permet de demander la permission à la bonne personne.

    Le format de citation pour Internet est le même que pour les oeuvres normales. Habituellement, le nom de l'oeuvre est un lien hypertexte vers celle-ci et/ou le nom de l'auteur est un lien vers son adresse électronique.

    Il ne faut pas croire tout ce qui se trouve sur Internet. N'importe qui peut raconter n’importe quoi : tous pourraient avoir leur propre site Internet !. Il est suggéré d’utiliser davantage les sources d’informations provenant de sites gouvernementaux ou d’organismes reconnus pour leur crédibilité.

Comment écrire un bon article ?

Tu désires écrire un article... Comment t’y prendre ? Voici 10 étapes à suivre pour rédiger un bon article.

1. Choisis un sujet
2. Précise ton sujet
3. Décide du genre d'article
4. Fais ta recherche
5. Introduis des images
6. Demande conseil
7. Rédige ton article
8. Révise et embellis ton texte
9. Fais réviser ton article par une autre personne
10. Choisis un titre accrocheur

1- Choisis un sujet
Avant de commencer à travailler sur un article journalistique, il faut se trouver un thème. N'importe quel dossier peut être intéressant pourvu qu’il a un impact sur la vie des gens et que le sujet les concerne.
Quand tu cherches un sujet, porte attention à ce qui se passe autour de toi. Quels sont les sujets fréquents de discussions ou de débats entre les gens ? Qu’est-ce qui anime, fâche ou agite les foules ? Informe-toi en lisant le journal, les revues, les affiches sur les babillards et les sites Web. Écoute la télévision et la radio. Il s’agit d’un «dépouillement» préliminaire de l’information, c’est-à-dire une lecture en «diagonal» de sources variées d’information. I l est important d’être attentif et ouvert aux événements et aux débats actuels de ta communauté ou d’ailleurs.

Pose-toi les questions suivantes :
  • Qu'est-ce qui se passe?
  • Qui est-ce que ça concerne?
  • Quand cela est arrivé?
  • Où cela se passe-t-il?
  • Comment est-ce que ça s'est produit?
  • Pourquoi?

Ces questions t'aideront à trouver un thème qui rejoint ton entourage. Elles permettront aussi de préciser ton sujet et de te donner des pistes de recherche et de rédaction.

2. Précise ton sujet

Un sujet peut être très large. Puisqu’un article n’est pas un ouvrage général ou une encyclopédie, tu dois te concentrer sur un aspect d’un sujet. De cette manière, tu pourras davantage entrer dans les détails. Dans ton choix, tu peux préciser la région concernée, la problématique (qu’est-ce qui attire l’attention ou qui suscite un questionnement ?) et même la période de temps ou le moment. Exemple :
« La consommation d’eau » : C'est une rubrique générale qui peut englober plusieurs différents sujets. Mais une idée d'article qui relèverait de cette rubrique serait la suivante : « Actuellement, la surconsommation d’eau au Canada pourrait-elle amener sa privatisation ? » Pour bien cerner ton idée d'article, essaie de la capter dans un seul énoncé ou une seule question. Ton énoncé te guidera tout au long de la rédaction de ton article car tu devras y répondre.

3. Décide du genre d'article
Il y a plusieurs façons de concevoir un article de journal. D’abord, quelle est ton intention : diffuser de l'information rapidement, analyser profondément un sujet particulier ou donner ton opinion sur un thème qui t’intéresse.

Voici divers genres d'articles possibles :

  • L'article sur un sujet d'actualité :
    Les articles sur les sujets d'actualité présentent des faits, des citations et des détails sur le dossier en question. Il a pour but de communiquer de l'information récente qui risque de perdre sa pertinence à peine quelques moments plus tard. On doit citer le fait le plus saillant dès la première phrase.

  • L'article de fond :
    Un article de fond, c'est un article qui examine un phénomène dans ses moindres détails. L'article essaie d'expliquer pourquoi et comment une tendance ou une idée s'est développée. Il n'est pas nécessaire qu'un article de fond se rapporte aux nouvelles récentes, mais il peut s’en inspirer.

  • L'article d'opinion (appelé aussi chronique ou éditorial)
    Les éditoriaux : Il ressemble à un essai persuasif. Le journaliste a une opinion sur une question quelconque et désire convaincre ses lecteurs du bien-fondé de son argumentation. On doit faire de la recherche sur son sujet et son historique et découvrir comment le dossier progresse. Pour bâtir ton argumentation, fais semblant d'être un avocat plaidant son cas devant un jury. Tu veux convaincre les membres du jury que ton client a raison, alors tu présentes autant de preuves que possible.
    La critique: Elle ressemble beaucoup à une chronique ou à un éditorial. Tu exprimes ton point de vue sur un sujet particulier, qui, dans ce cas, est un film, un livre, un disque compact ou une production artistique quelconque. Comme dans toutes les chroniques, tu devrais appuyer tes commentaires avec des exemples tirés de l'oeuvre comme telle.

    4. Fais ta recherche
    Bien que tu aies déjà commencé ta recherche pour choisir ton sujet d’article, tu dois poursuivre ta quête d’information afin de bien couvrir ton sujet. La recherche prend plusieurs formes.
    Voilà quelques suggestions de sources d’information à consulter dans cet ordre :

    1- Ouvrages de référence (ex : encyclopédie ou dictionnaire) :
    afin de comprendre et de définir certains concepts de base (ex : qu’est-ce que la consommation de l’eau ?).

    2- Ouvrages généraux (ex : livres sur un sujet large) :
    afin d’avoir une vue d’ensemble de la problématique (ex : la consommation de l’eau dans le monde ou à travers l’histoire).

    3- Ouvrages spécifiques (ex : livres sur un sujet plus précis) :
    afin d’avoir des informations préciseset particulières pour ton sujet d’article. Tu pourras alors t’y référer directement dans ton article.

    4- Périodiques (ex: articles de revues ou de journaux), sites Internet, reportages télévisés, etc.

    * Tu découvriras alors différentes façons d’aborder ou de percevoir le sujet que tu as choisi.
    (ex : «La privatisation de l’eau n’est pas un bon moyen pour réduire la consommation de l’eau au Canada»)

    * Tu peux aussi interviewer des personnes pertinentes et assister à des conférences de presse, à des réunions ou à des congrès.

    5. Introduis des images
    C'est à ce moment-là qu'il faut faire appel aux photos, aux graphiques et aux dessins. Les photos donnent aux lecteurs la chance de voir l'action. Si tu as accès à un appareil photo, emporte-le avec toi pour prendre quelques photos des gens et des endroits traités dans ton article.

    6. Demande conseil
    Ne te gêne pas pour demander conseil à un enseignant, un parent et même aux journalistes de ton quartier. Ils se feront sûrement un plaisir de t’aider et t’apporter des idées.

     

    7. Rédige ton article
    En regard des informations recueillies, tu dois rédiger un brouillon en répondant à ton énoncé de départ (sujet précisé au no2). C’est une vraie mission ! Il peut arriver que tu aies à retourner aux informations pour recueillir des renseignements supplémentaires ou compléter ta recherche. Malgré cela, tu as le syndrome de la page blanche ?


    8. Révise et embellis ton texte
    Une fois que tu as terminé ton article, mets-le de côté pour une journée. Reprends ton article avec un esprit reposé. Est-ce que c'est clair et cohérent? Peux-tu raccourcir certaines phrases ? Es-ce que tout ce que tu as écrit traite de ton sujet ? As-tu laissé certaines questions sans réponses ?

    9. Fais réviser ton article par une autre personne
    Demande à un ami, un enseignant ou un parent de lire l'article. Souvent, il arrive d’avoir de la difficulté à voir ses propres fautes ou à s'apercevoir qu'une phrase est mal formulée.

    10. Choisis un titre accrocheur
    Titrer un article est presque un art! Attends d'avoir terminé ton article avant de trouver un titre et n’oublie pas qu’il est la première information que lit le lecteur. Un titre accrocheur va piquer la curiosité et inciter à la lecture de l'article. Quelques mots ont souvent plus d'impact qu'une longue phrase. C’est en lisant plusieurs titres d’articles que l’on saisit l’exercice

     

    Exemple :

    -Sujet : Des milliers de jeunes Maliens descendent dans la rue pour demander qu’on leur donne de l’eau potable, car ils meurent de soif.
    Titre : De l’eau, s’il vous plaît !

    -Sujet : Une collecte de vélos pour les Haïtien s’est déroulée hier à l’école XYZ.
    Titre : 200 vélos voleront pour Haïti

    -Sujet : Un accident à l’usine Boucane entraîne le déversement de gaz nocifs dans l’air de la ville de Québec.
    Titre : 1 000 citoyens délogés en pleine nuit

     


Une image vaut 1000 mots

Une image peut à la fois raconter et vendre une histoire. Parfois, les mots ne suffisent pas pour raconter tout ce qui s'est passé.

Une photo peut donner aux lecteurs une meilleure idée de ce que rapporte ton article. Souvent, ce sont les photos qui l'accompagnent qui font toute la différence.  

Quelques trucs pour de bonnes photos

 

  •  Une bonne photo doit capter l'intérêt des lecteurs. Assure-toi que tes photos       soient reliées à ton article et qu'elles contribuent à la compréhension du sujet.
  •  Les meilleures photos sont souvent celles qui montrent les sentiments des gens. Tout le monde voudra lire l'article pour savoir ce qui s'est passé.
  •  Accompagne la photo d'un sous-titre, une phrase sous la photo qui donne des explications sur celle-ci. Les sous-titres bien écrits rendent la photo et l'article plus faciles à comprendre.
  •      N'oublie pas d'inclure la signature, pour indiquer aux lectrices et aux lecteurs qui a pris la photo. Cette signature peut se trouver entre parenthèses pour la distinguer du reste du sous-titre, comme suit : (photo par Julie Charron).

   La règle d’or est de bien cadrer le sujet ou la scène que tu désires retenir.

Exemple 1: Le sujet est à cadrer  

Exemple 2: L'action est à cadrer

 

2- Photos conventionnelles

  La poignée de main

Ces photos montrent des personnes recevant des diplômes, coupant des rubans ou donnant des chèques. Les personnes sur la photo se serrent la main et sourient à la caméra.  Avec un peu de créativité,  tu pourrais photographier des clichés moins conventionnels.

  L'exécution

Ce type de photo présente une rangée de personnes contre un mur. Lorsqu'il s'agit d'un gros groupe, les sous-titres donnent souvent une longue liste de noms de gauche à droite.

Pour éviter ce genre de problème, tu peux prendre des photos de gens en action. Si quelqu'un gagne quelque chose, une photo de ce qu'il a fait pour gagner serait préférable à une photo de la personne recevant son prix.

3- Photos numérisées

Tu peux prendre des photos à l'aide d'un appareil-photo numérique ou encore numériser une photo conventionnelle. Dans les deux cas, une image peut être sauvegardée comme fichier et modifiée par ordinateur afin de la rendre plus claire ou plus petite, entre autres.

 

4- Les fonctions de l’image

                L’image peut avoir différents rôles :

  • Informer et documenter

Informer devrait être la fonction première de l'image. Elle peut être ou représenter le sujet ou amener un élément nouveau à la nouvelle.

Une carte, un schéma ou un graphique permettent aussi de synthétiser et de résumer le contenu de l’article.  Cela permet d’éviter de perdre le lecteur dans un flot de chiffres, de données et de noms.

L'image peut être descriptive en montrant les détails d'une nouvelle voiture, les contours d'un objet, les pièces d'un dossier, les éléments d'une scène, le décor dans lequel s'est déroulé un événement, etc.

L’image capte l’attention et permet au lecteur de s’imaginer de façon beaucoup plus significative ce dont on parle.  En ce sens, les lecteurs auront plus de chance de se souvenir de ton article s’il a été accompagné d’une image significative qui les a accrochés. 

 

                L'image peut constituer une preuve. Elle peut apporter la garantie que ce qui est écrit dans l'article est vrai.                 Par exemple :

Dans un article, l'auteur écrit que la population d’un village défavorisé a reçu l’aide nécessaire pour se creuser un puits d’eau à proximité. La photo pourra montrer un enfant souriant du village remplissant sa chaudière d’eau claire et potable.

 

  • Symboliser

L'image peut être significative. Par exemple :

Une photo d’une Bolivienne portant des vêtements tissés aux couleurs vives peut démontrer la présence de la culture traditionnelle en Bolivie de nos jours.

Elle peut aussi être suggestive et exprimer une idée abstraite. Par exemple :

La colombe et le blanc symbolisent la paix, un cœur symbolise l’amour, un arbre vert représente la vie, etc.

  •  Divertir

L'image peut divertir le lecteur sans nécessairement apporter de l’information pour la documentation. Ce peut être un personnage quelconque, une bande dessinée, un dessin, une caricature ou de la photo humoristique (ex. : montage photo). Elle est bien appréciée des lecteurs qui peuvent se reposer un instant de leur lecture (voir la section Caricature plus bas).

  •  Illustrer et décorer

L'image peut, dans certains cas, avoir comme seul but de décorer une page, de "l'éclairer" en coupant les masses grises du texte, pour rompre la monotonie.

5- La caricature

La caricature est un dessin qui illustre une situation avec humour.  Des personnages publics en font souvent l’objet.  Un bon caricaturiste doit posséder plusieurs qualités, dont l’originalité, l’esprit d’analyse et le sens de l’observation.  Une bonne caricature doit être drôle et surprendre les lecteurs.  Par exemple, plusieurs éléments d’une situation peuvent être mis en relation dans le dessin.  Les jeux de mots et l’ironie sont aussi souvent utilisés. 

La caricature peut ne pas contenir du texte.  S’il est nécessaire d’incorporer du texte à la caricature pour mettre en contexte les lecteurs, il est préférable de ne pas excéder une phrase.  Le but de la caricature est d’illustrer votre perception des choses (votre opinion) avec humour et éthique (ex. : blague de bon goût).

Certaines informations sont tirées de: www.reseau-crem.qc.ca/


Comment interviewer ?

Voici des questions typiquement posées par les journalistes :

 

- La question ouverte encourage la personne à parler et à divulguer son opinions et ses sentiments. Par exemple, voici ce que tu pourrais poser comme question à l’enseignant qui a aidé ses élèves à organiser une collecte de vélos pour les pays du Sud.

« À quoi avez-vous pensé lorsque que vous avez vu vos élèves organiser une collecte de vélos pour les pays du Sud »

Tu invites aussi l’enseignant à raconter l'histoire due la collecte de vélos. Évite les questions où l’on peut répondre par « oui » ou par « non » comme :

« Cela a dû vous rendre très fier de voir vos élèves organiser une collecte de vélos pour les pays du Sud, n'est-ce pas? »


- La question fermée incite la personne à répondre avec un simple « oui » ou « non ». Ce genre de question t'aide à obtenir une réponse définitive. Exemple :

« Monsieur Grenier, avez-vous rencontré Madame Tremblay à la soirée interculturelle d’hier ?»

Ainsi, monsieur Grenier devra répondre « oui » ou « non », réponse qui est essentielle à la rédaction de ton récit.

 

- La question neutre est directe et quelque peu agressive afin de pousser les gens à répondre à leurs questions. Exemple :

« Monsieur le Premier Ministre, pourquoi avez-vous donné votre autorisation pour la construction d’une centrale au gaz polluante ? »

Cette question est plus efficace que la question suivante :

« Monsieur le Premier Ministre, pourquoi souhaitez-vous détériorer la qualité de l’air et de vie de vos citoyens en autorisant la construction d’une centrale thermique polluante?

 

- La question tendancieuse indique que tu as déjà un parti pris. Cela peut mettre la personne interviewée sur la défensive; elle peut même contester ta question.

« Étant moi-même en désaccord avec la participation canadienne au bouclier anti-missile américain, tout comme la grande majorité des Canadiens, j’aimerais savoir pourquoi vous êtes en accord avec cette politique de défense ? »

 

- La question à deux volets sert à profiter de l'unique occasion de parler qu'on leur accorde lors des conférences de presse ou de courtes entrevues. En voici un exemple :

« Monsieur Bush, est-ce que les Etats-Unis n’interviendront dorénavant plus de façon armée dans les pays du Tiers-Monde et votre administration signera-t-elle cette année l’accord de Kyoto pour la réduction des gaz à effet de serre ?»

Il est possible que M. Bush n'ait pas entendu les deux questions et qu'il se contente de répondre à l'unique question qu'il a saisie. Ou, peut-être choisira-t-il intentionnellement de se limiter à une seule question. Il est donc préférable de poser chaque question séparément.

 

- La question qui aide à résumer l'information obtenue t’assure d'avoir bien saisi l'ensemble de l'information avant de terminer l'interview. Voici trois questions qui peuvent nous aider :

«Y a-t-il autre chose que j'aurais dû vous demander?»
« J'aimerais m'assurer que j'ai tout saisi.... »
« Alors, si j'ai bien compris, il y a trois questions principales à cette affaire.... »


Comment organiser une conférence de presse ?

Organiser une conférence de presse, c’est simple! Il suffit d’une bonne préparation et d’une planification structurée.
Voici une fiche d’activité donnant des conseils, des idées, des exemples ainsi que des étapes à suivre dans l’organisation d’une conférence de presse. 

Étapes à suivre :

  • Démarches préalables
    - Choix du local et prévision du matériel nécessaire
    - Choix des journalistes à inviter
    - Rédaction du communiqué de presse  
    - Envoi du communiqué aux journalistes
    - Préparation d’une pochette de presse contenant : la description de ton projet, des photos, la liste de ton équipe de travail et les coordonnées en cas de questions.
    - Rédaction de notes pour le conférencier
    - Rappel aux journalistes la veille de la conférence

  • Déroulement de la conférence
    - Organisation des lieux pour la conférence, préparation de la salle
    - Accueil et inscription des journalistes et des invités spéciaux
    - Mot de bienvenue de l’animateur qui présentera le conférencier et les personnes-ressources qui vont prendre
    la parole durant la conférence.
    - Exposé principal
    - Période de questions : c’est l’animateur qui donne la parole aux journalistes durant la période de questions.
    - Entrevues
    - Vérification de la liste des présences
  • Après la conférence
    - Envoi de communiqués aux journalistes absents
    - Revue de presse : feuillette les différents journaux qui ont publié votre conférence de presse
  • Page actualisée en 2010